Crise à Air Algérie : fin des avantages pour les employés

La mesure a été décidée pour faire face à la baisse d'activité de la compagnie due à la pandémie mondiale. Les employés d’Air Algérie ne peuvent plus bénéficier de prêts ni services médicaux. C’est ce qu’a indique l’ancien président du comité de participation Said Tiouinine, dans une déclaration au site arabophone Ennahar.

La direction d'Air Algérie a décidé de suspendre les prêts et les autres privilèges qu'elle accorde au profit de ses employés. L’ancien cadre de la compagnie, Said Tiouinine explique que la décision des responsables d’Air Algérie  de geler l'activité du « comité de participation » en raison de la fin de son mandat en 2016, conduira à suspendre la plupart des avantages accordés aux salariés.

Ces services consistent à octroyer des prêts à rembourser progressivement et à assurer un traitement au niveau des cliniques médicales, et d'autres avantages qui incluent les services de la Omra et du Hajj.
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Le responsable souligne que le gel des activités dudit comité est temporaire, en attendant l'organisation d'élections internes pour élire un nouveau président et de nouveaux membres.

Concernant la date de la tenue de l’assemblée élective, le cadre qui occupe également le poste de secrétaire général du syndicat de l'entreprise, a précisé que cela reste une prérogative des responsables d’Air Algérie.
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Air Algérie patine encore

Après une année 2020 chaotique, la compagnie nationale aérienne commence à reprendre graduellement le service. Mais la reprise reste timide en attendant des jours bien meilleurs. Air Algérie à l’instar des autres compagnies aériennes, été durement impactées par la crise sanitaire. Ses avions étant cloués au sol des mois durant suite à la fermeture des frontières à cause de la situation sanitaire. L’entreprise publique a essuyé en effet des pertes colossales.

Malgré une réouverture progressive des frontières depuis le 1er juin dernier, Air Algérie n’arrive toujours pas, à sortir la tête de l’eau. La compagnie  n’assure d’ailleurs que 100 vols internationaux chaque semaine de et vers l’Algérie.

Des experts ne cessent d’ailleurs d’appeler les autorités algériennes à ouvrir complètement les frontières afin de permettre au transporteur aérien de reprendre le service d’une manière plus conséquente.

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