Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez Air Algérie, a estimé une passagère ayant fait le voyage Paris-Oran, dimanche 21 août, à bord d'un avion de la compagnie aérienne. Un vol effectué avec des « places vides » alors que les « billets sont introuvables », a-t-elle dénoncé dans un post partagé sur les réseaux sociaux.
Après les traversées maritimes presque vides d'Algérie Ferries, c'est au tour de la compagnie aérienne Air Algérie d'effectuer des voyages avec des places inoccupées. Depuis quelques semaines, de nombreux voyageurs sont montés au créneau pour dénoncer cet état de fait et crier au scandale
Il est vrai que cet état de fait impose des questionnements. Cela pourrait s’expliquer notamment par la baisse de la demande sur les billets au départ de la France. En effet, les ressortissants algériens ayant prévu de faire un saut au bled, durant ce mois-ci, ont dû faire l'impasse sur leur projet de voyage à cause de la cherté des billets.
Paris - Oran avec des places vides
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, Air Algérie a opéré des vols avec des sièges quasi-vides sur cette même ligne. C'est en tous cas ce qu'affirment des clients à l'image de cette ressortissante algérienne qui affirme avoir réservé en première classe pour le voyage Paris- Oran, car n'ayant pas trouver des places en classe économique. Mais à sa grande surprise, l'avion qu'elle avait pris était loin d'afficher complet, a-t-elle dit.
« Je suis rentrée aujourd'hui de Paris à Oran, sur un vol Air Algérie, sachant que c'est devenue impossible de trouver une place. Est ce que c'est normal qu’en première classe ont était deux et en économique y avait des places vides », a écrit en effet cette cliente dans un message posté, dimanche 21 août, sur les réseaux sociaux.
Pour cette dernière, « il y a quelques choses qui ne vas pas ». La dame s’interroge également si les responsables d’Air Algérie font ça délibérément pour « saboter notre beau pays ou bien pour des raisons de busines ».
Lire aussi - Transporter des produits alimentaires vers la France : il y a du nouveau
