Un agent accrédité auprès des douanes algériennes a livré quelques détails concernant l’opération de l’importation des véhicules par les particuliers. Dans des déclarations, mardi 10 janvier, au journal arabophone Ennahar, Mohamed About a décliné la procédure à suivre par les acquéreurs pour éviter toute mauvaise surprise.
Après une suspension qui n’a que trop duré, l’Algérie a enfin décidé d’autoriser la reprise de l’importation des véhicules de mois de 3 ans par les particuliers. La décision a été annoncée la fin de l’année dernière et devrait entrer en application dans les tous prochains jours. Certaines zones d’ombres demeurent cependant entières pour le commun des Algérien qui attendent pourtant la reprise de cette procédure depuis belle lurette.
Un agent accrédité auprès des douanes, Mohamed About en l’occurrence, a levé le voile cette semaine sur le flou qui persistait concernant cette opération. S’exprimant sur les colonnes du journal arabophone Ennahar, celui-ci a ainsi indiqué que le citoyen désirant importer une voiture d’occasion doit déposer son dossier auprès de la direction de la douane algérienne.
Procédure et documents à fournir
Le dossier contiendra la facture de l’importation, une attestation du transport de la voiture, ainsi qu’un certificat d’homologation du véhicule, a expliqué la même source. L’acquéreur doit également fournir la carte grise de circulation de la voiture dans le pays où elle a été acquise. D’autres documents sont également obligatoires, indique le même agent.
La douane aura ensuite à passer au peigne fin le dossier avant de donner son feu vert pour l’entrer du véhicule.
Gare à la falsification des documents de la voiture!
Mohamed About a par ailleurs fait savoir que des experts spécialisés affiliés au ministère de l’Énergie et des Mines, seront mobilisés pour examiner le véhicule à son arrivée sur le territoire national. Ces spécialistes auront à vérifier et à confirmer que la voiture a réellement moins de 3 ans d’âge.
Cette mesure a été prise, explique-t-il, pour éviter les scénarios enregistrés par le passé lorsque l’Algérie était devenue un véritable réceptacle des vieilles voitures de l’Europe. L’agent a souligné que durant les années 1990, des Algériens importaient des véhicules avec des documents falsifiés concernant leurs âges.