Certaines chansons seront désormais bannies en Algérie. C’est ce qui ressort en effet d’une note adressée, samedi 18 février, par le ministère de la Culture aux différentes administrations relevant du secteur. Dans son message, le département de Soraya Mouloudji a instruit les responsables concernés de ne plus diffuser les tubes qui vont à l’encontre des valeurs de la société algérienne et ceux qui incitent à la débauche.
Le ministère de la Culture et des Arts est appelé à contribuer dans la lutte contre les fléaux sociaux qui gangrènent la société algérienne. Le secteur peut jouer, il est vrai, un rôle important et déterminant dans ce combat. Les artistes intervenant dans de différents domaines sont considérés comme des influenceurs qui ont impact sur leur public.
L’art est cependant une arme à double tranchants. En effet, dans leur quête de profits, certains artistes repoussent les limites de l’expression artistique et la frontière de ce qui est acceptable.
Ainsi, il peut s’avérer un élément éducateur, comme il peut avoir des répercussions négatives sur la société et surtout sur la classe juvénile. Le phénomène est tel que certains parents interdisent même à leurs enfants d’écouter certains styles de musique pour les préserver de toutes ces grossièretés.
Malheureusement, en Algérie et un peu partout ailleurs, certaines productions encouragent la dégradation des mœurs et des valeurs ancestrales.
Couper l’herbe sous les pieds d’un fléau naissant
Ce fléau ne cesse de prendre des proportions alarmantes. Les autorités du pays veulent cependant lui couper l’herbe sous les pieds de ces productions et artistes en les interdisant dans les manifestations culturelles. Une note dans ce sens a été en effet envoyée par le ministère de la Culture et des Arts aux acteurs et responsables relevant du secteur.
Ces derniers sont tenus à bannir « les chansons vulgaires qui appellent à la violence, au crime, à la perversion, la consommation de drogue et l’immigration clandestine » dans les différentes activités qu’ils auront à organiser à l’avenir. Dans sa missive, le ministère affirme que ce genre de musique est désormais interdit de diffusion.
