Air Algérie a perdu plus de 6.000 milliards à cause de la Covid-19

La compagnie nationale aérienne Air Algérie a enregistré des pertes qui ont dépassé 6 mille milliards de centimes en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ce chiffre est donné par le quotidien arabophone Echorouk, qui cite une étude commandée par le ministre des transports. A cet effet, l’entreprise publique compte lancer prochainement, un nouveau plan de restructuration pour redresser la barre.  

Ce nouveau plan de sauvetage vise à réduire les dépenses, améliorer les services et faire baisser les surcoûts. Air Algérie devrait se montrer plus compétitive à l’international en réduisant les prix des billets d’avion et en éliminant le problème des retards récurrents sur les vols.

Selon une nouvelle étude réalisée par le consultant Mahali Mahmoud, membre de la Chartered Transport Institute et de la British Aviation Consultants Association, commandée par le ministre des transports, Air Algérie a besoin d’un nouveau mode de gestion.

Le rapport détaille les changements prioritaires que les responsables d’Air Algérie devraient opérer pour sortir la compagnie de la grave crise à laquelle elle est confrontée. L'étude propose une révision du modèle des services d'Air Algérie, et l'amélioration de la compétitivité sur ses services pour réaliser une croissance des revenus, en mettant davantage l'accent sur l'activité de transport de passagers à l’international.

Air Algérie doit améliorer ses services au sol et à bord

La compétitivité doit être également, de mise par l'amélioration des services au sol et à bord pour réaliser des revenus supplémentaires. La compagnie aérienne devrait corriger un certain nombre de carences, telles que la gestion des opérations, notamment commerciales, qui se caractérisent par un faible contrôle, l'absence d'indicateurs de performance adaptés aux besoins des activités et l'absence d'un système d'information adéquat.

Par ailleurs,  la généralisation des billets électroniques et de la vente en ligne permettraient à la compagnie de réduire les surcoûts générés par le fonctionnement de ses agences à l’étranger. Selon la même étude, l’ouverture du secteur du transport aérien au privé en Algérie entraînera une redistribution de la clientèle vers les nouveaux opérateurs à des taux de 30 à 70 %.

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