Air Algérie : « on ne peut pas encore parler de bénéfices »

La situation financière d’Air Algérie n’est pas encore au vert. C’est ce qu’a indiqué, lundi 25 juillet, le porte-parole de la compagnie qui souligne que la trésorerie « retrouve peu à peu sa stabilité ». Amine Andaloussi précise qu’« on ne peut pas encore parler de bénéfices», malgré une reprise importante des vols.

Lors de son passage sur le plateau de la chaîne Echorouk, le chargé de communication d’Air Algérie a expliqué que la compagnie a enregistré environ 300 millions de dollars de perte, suite à la fermeture des frontières à cause de la pandémie de la Covid.

Amine Andaloussi a souligné que « la situation financière d’Air Algérie retrouve peu à peu sa stabilité même si on ne peut pas encore parler de bénéfices ». Un énorme travail attend en effet la nouvelle direction d’Air Algérie.

C’est dans ce sens que les dirigeants d’Air Algérie s’attellent, selon le même responsable, à la modernisation et à l’amélioration des prestations de la compagnie aérienne. Notamment en ce qui concerne les services offerts aux clients et le renforcement de la flotte avec l’acquisition de nouveaux avions.

La nouvelle direction se met au travail

La nouvelle direction, à sa tête Yacine Benslimane, est en effet confrontée à des dossiers chauds. Acquisition de nouveaux avions, l’amélioration des services, de l’activité commerciale et de la numérisation de l’opération de la vente des billets, sont entre autres les principaux chantiers.

Le nouveau PDG d’Air Algérie devra également se pencher sur un dossier important. celui de l’acquisition de 15 nouveaux avions tel qu’il a été annoncé par le président de la République. Abdelmadjid Tebboune a en effet donné des instructions pour renforcer la flotte d’Air Algérie et ouvrir de nouvelles ligne internationales vers l’Afrique, l’Asie et les Amériques.

Coté prix, Air Algérie devra faire un grand effort au niveau de ses tarifs notamment sur la route France-Algérie. En effet, la compagnie algériennes et les autres compagnies étrangères desservant l'Algérie pratiquent des tarifs exorbitants sur cette ligne alors que les prix entre la France et les deux pays voisins, le Maroc et la Tunisie, sont beaucoup moins chers.

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