Automobile en Algérie : quelle solution pour une fin de la crise

Les concessionnaires automobiles expriment toujours leur indignation face à la réponse du ministre de l'Industrie Ahmed Zaghdar la semaine dernière. A quelques jours avant l'expiration du délai fixé par le Président de la République le mois dernier, le secteur de l'automobile sombre encore dans une crise profonde.

Le premier trimestre de l’année 2022 tire bientôt à sa fin, et aucun cahier des charges relatif à l’activité des concessionnaires automobiles n’a été publié. Le ministère de l'industrie cherche encore à trouver des solutions concernant le retard des licences d'importation.

A cet effet, le département ministériel d'Ahmed Zaghdar procède pour trouver une sortie de crise à travers la mise en place de trois ateliers. Ces trois ateliers distincts s'occupent en effet du dossier d'automobile au niveau du ministère de l'Industrie.

Trois ateliers pour une sortie de crise

Le premier étudie les licences d'importation, qui sera mené par la commission technique et celle des recours. Cet atelier se tâchera de sélectionner les titulaires des dossiers acceptés, conformément aux dispositions du décret 175-21 du 3 mai 2021.

Le deuxième atelier étudie le dossier du nouveau cahier des charges. Le Président de la République Abdelmadjid Tebboune avait ordonné en mai dernier de porte des modifications sur ce le nouveau cahier des charges.

Aussi, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune s’est prononcé le mois dernier sur la date de la reprise de l’activité de montage et d’importation des véhicules. Il avait affirmé que ce dossier « très complexe », sera tranché avant la fin du premier trimestre de 2022.

La mauvaise expérience du "gonflement des roues"

Le troisième atelier s'en charge du dossier de la fabrication et du montage avec les opérateurs locaux et les partenaires étrangers. Ce dernier atelier préparera un cahier des charges et veillera à son respect tout en évitant la reproduction des erreurs passées. En effet, le ministère ne veut par réitérer la mauvaise expérience du "gonflement des roues".

D'autre part, le collectif des concessionnaires automobiles a exprimé son indignation face à la réponse du ministre de l'Industrie Ahmed Zaghdar la semaine dernière. Il plaident depuis des mois au sujet du retard dans la délivrance des licences d'importation.

Il est à noter que jusqu'à présent, aucune décision n'a encore été prise pour une sortie de crise effective dans laquelle se trouve le secteur. Une situation qui s'aggrave de plus en plus ces derniers temps.

Pour rappel, ce dossier est toujours au ralenti malgré les injonctions du président de la République, Abdelmadjid Taboun, en décembre dernier, d'accélérer la procédure.

Retour en haut