Baisse des prix de voitures en Algérie : voici la condition

Ce n'est pas dit que les prix des véhicules vont baisser en Algérie après l'entrée en vigueur des différentes décisions annoncées dernièrement par le gouvernement. Certaines conditions s'imposent pour que cela interviennent comme l'espèrent les citoyens algériens. 

Les annonces concernant le marché automobile se multiplient depuis quelques semaines. Début octobre, le président de la République a donné le feu pour la reprise de l'importation des voitures de moins de 3 ans d'âge par les particuliers et par les constructeurs étrangers. Ces derniers ont été en outre autorisés à reprendre la production en Algérie.

Cette semaine, Abdelmadjid Tebboune a également fixé la date du 17 novembre pour la publication du cahier des charges relatif à l'importation des véhicules par les concessionnaires. Cette batterie de mesures est censée réduire les prix des véhicules en Algérie. Du moins en principe.

Les prix ont-ils baissé ? La spéculation enfle

D'ailleurs, des professionnels en la matière affirment que ces tarifs ont déjà baissé. Ce qui n'est pas l'avis des revendeurs qui affirment que les prix n'ont pas changé d'un iota.

La population espère en fait mettre fin à cette spéculation dès l'année prochaine. Les citoyens sont unanimes à dire que les coûts vont certainement baisser avec l'entrée en vigueur de l'importation et de la construction automobile. Cela ne semble pas cependant pas être évident.

Pour que ce rêve populaire se réalise, il faudra en fait que la stratégie mise en place par le gouvernement se concrétise. Cela va en effet de l'intégration des matières premières localement produites dans la construction des voitures dans les différentes usines algériennes, comme l'a sous-entendu le ministre de l'Industrie il y a quelques jours.

Les prévisions de Zaghdar

« Le prix d’achat des véhicules va baisser du fait de la production locale des intrants de ces véhicules à partir des matières premières et de matériaux transformés par des entreprise publiques et privées, tout en intégrant les start-up et les micro-entreprises dans cette activité, soutenus par des entreprises internationales », a affirmé en effet Ahmed Zaghdar, le 14 novembre dernier.

Tout en soulignant que prix des véhicules seront « raisonnables » et « accessibles », le ministre avait indiqué que « la tendance sera à la création d’une véritable industrie avec des taux d’intégration allant jusqu’à 40% dans les 5 ans suivant le début de l’industrialisation, par la création d’un partenariat gagnant-gagnant et en mobilisant les capacités et compétences disponibles localement ou avec un partenariat étranger, à condition d’assurer le transfert de technologie ».

Lire aussi - Importation de voitures en Algérie : voici les modalités et les conditions

 

 

Retour en haut