Cevital Algérie : Issad Rebrab annonce sa retraite

Le richissime homme d’affaire algérien Issad Rebrab s’est exprimé ce jeudi 14 avril, à travers une tribune de presse sur la polémique qui a suivi sa décision de fermer le journal Liberté. Le patron et fondateur du groupe Cevital a fait par ailleurs, une annonce importante.

Ayant détaillé les motifs qui l’ont poussé à décider de la fermeture du quotidien francophone Liberté, Issad Rebrab a annoncé également, sa retraite prochaine. « Depuis plus d’une année, j’ai placé le groupe Cevital dans une perspective d’un nouveau départ devant faire suite à mon retrait de la vie active que mon âge a rendu nécessaire et que j’annoncerai prochainement, » a-t-il écrit dans une déclaration parue ce jeudi 14 avril, sur le dernier numéro de Liberté.

Issad Rebrab explique qu’ « au moment où je prends enfin une retraite effective, j’ai voulu faire en sorte que la relève qui me succédera puisse se consacrer au seul impératif de développement des activités industrielles du groupe, libérées des contraintes particulières de gestion d’une entreprise de presse ».

Un « souhait légitime de mes successeurs »

Le richissime homme d’affaires algérien s’est exprimé également, sur les motivations de sa décision de fermer Liberté. Issad Rebrab a tenu à répondre à la « vague d’émotion et de protestation » qui a suivi l’annonce de cette décision.

« Je confirme que sa situation économique ne lui permet qu’un court et vain sursis. Ce quotidien d'information a été proposé à la vente mais il a été victime, comme beaucoup de supports de presse, de l’évolution mondiale des comportements des lecteurs qui s’oriente vers la presse électronique, » a-t-il souligné. Précisant que « depuis un temps, le journal est distribué à perte ».

L’homme le plus fortuné d’Algérie explique aussi, que cette décision est la traduction du  « souhait légitime de mes successeurs », à la tête du groupe Cevital.

La décision d’Issad Rebrab de fermer le Journal Liberté a suscité beaucoup de réactions et d’incompréhensions. De nombreux intellectuels, femmes et hommes politiques, de lettres et de culture ont appelé à sa préservation.

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