Importation de voitures de moins 3 ans : les prix flambent en France

Les prix des voitures d'occasion flambent considérablement en France, comme un peu partout en Europe. Selon des spécialistes, le marché enregistre une hausse jamais égalée auparavant. Une situation qui ne va certainement pas arranger les affaires des Algériens, impatients pour l'application de la décision portant la reprise de l'importation des véhicules de moins de 3 ans. 

Après une attente qui n'a que trop duré, les autorités algériennes ont décidé enfin d'autoriser la reprise de l'importation des véhicules. Annoncée au début du mois d'octobre dernier, cette mesure qui devrait être mise en application à partir du mois de janvier prochain, a suscité l'engouement et la joie de la population.

Les citoyens, qui attendent impatiemment l'entrée en vigueur de ce dispositif, doivent cependant déchanter en apprenant que les voitures d'occasion peuvent leur revenir très chères. En plus des taxes qu'ils auront à payer à l'importation, ces véhicules ont pris des galons en France et dans toute l'Europe.

Les raisons d'une flambée

Il est connu en fait que les Algériens ont toujours eu tendance à acquérir leurs voitures dans le marché européen. Selon des spécialistes, les voitures de moins de 3 ans ont également grimpé dans le vieux continent à cause de la conjoncture économique et politique actuelles.

Ils avancent ainsi l'inévitable guerre en Ukraine qui semble être la source de tous les problèmes des européens, mais aussi la crise sanitaires dont les séquelles se font encore sentir.

Les Algériens dans l'expectative

Acquérir actuellement une voiture neuve en Europe n’est pas chose aisée, à cause de l'indisponibilité et des prix exorbitant, explique- t-on. Les citoyens en France et ailleurs ne peuvent donc que se rabattre sur le marché d'occasion qui connait une forte demande. Conséquemment, et face à l'offre qui ne suit pas, les prix ont pris l'ascenseur vers le haut et connaissent une flambée fulgurante.

Les prix ont enregistré une hausse de 30%, indique des sources médiatiques européens citant une récente étude de Comparis, parue mi-octobre. Des spécialistes parlent tout simplement d'une augmentation record. Les Algériens ne peuvent donc que prendre leur mal en patience en attendant une éventuelle baisse.

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