Les concessionnaires automobiles Emiratis ont décidément trouvé leur compte, dans le marché algérien qu'ils ont considérablement investi depuis quelques mois. Ils sont ainsi devenus les premiers fournisseurs de véhicules pour l'Algérie, surclassant même le traditionnel approvisionneur à savoir la France.
L'importation des véhicules est suspendue depuis plusieurs années. Le retour de cette activité - fortement acclamée - ne s'annonce pas pour demain. Du coup, les voitures neuves sont devenues rares sur le marché algérien. Cette situation a profité à certains concessionnaires étrangers qui, en bons commerçants, ont investi dans la détresse de nos citoyens qui cherchaient vainement des véhicules neufs.
D'aucun aura certainement remarqué ces showrooms qui ont poussé comme des champignons dans les quatre coins du pays et surtout dans la région centre. Subitement, les voitures neuves - toutes marques confondues - ont fait leur apparition en nombre important. Elles sont en effet exposées sur ces espaces dédiés à cet effet et installés à tout bout de rue.
Beaucoup se sont demandé d'ailleurs d'où provenaient toutes ces voitures, alors que l'importation est encore gelée. A vrai dire, une autre pratique s'est installée. Une importation d'un autre genre. Ces voitures sont acheminées par des concessionnaires étrangers qui ont tissé des liens commerciaux très étroits avec des opérateurs algériens. Force est de constater cependant que ce sont les commerçants de Dubaï qui se sont accaparé la marché algérien.
Les voitures neuves inondent l'Algérie
Ces derniers ont commencé leur vente, via les réseaux sociaux, en ciblant des particuliers. Les transactions se faisaient en effet sur le net avant que l'acheteur ne reçoive sa voiture au niveau d'un des ports algériens.
Les concessionnaires Emiratis ont ensuite revu à la hausse leurs ambitions, en acheminant des lots de voitures neuves à des opérateurs avec qui ils ont conclu des marchés. C'est ainsi qu'ils sont devenus les maîtres absolu du marché automobile algérien devant les concessionnaires français qui sont relégués au second plan après avoir longtemps dominé la situation.
