Importation des voitures de moins 3 ans en Algérie : ce qu'il faut savoir

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a annoncé dimanche 9 octobre une bonne nouvelle pour les Algériens. L'importation des véhicules de moins de 3 ans est désormais permise aux particuliers. Ces derniers doivent cependant respecter certaines conditions pour pouvoir prétendre à cette disposition.

Suspendue depuis belle lurette, l'importation des véhicules de mois de trois ans d'âge va désormais reprendre en Algérie. L'annonce a été faite dimanche par la présidence de la République à travers un communiqué. Il va sans dire que cette nouvelle réjouira à coup sûr les Algériens dans leur ensemble. Il faut dire que la reprise de cette activité s'est faite bien attendre et les citoyens étaient nombreux à ses manifester pour réclamer son retour.

Il est vrai que la suspension de cette importation a eu un effet négatif sur le marché des véhicules en Algérie. Les prix des voitures ont flambé faisant des véhicules un luxe pour le commun des Algériens. Ces derniers espèrent ainsi que le marché automobile enregistre une certaine stabilité dans les jours à venir. C'est l'avis d'ailleurs des spécialistes.

Mais il faudra d'abord que cette reprise soit effective. La présidence de la République n'a pas en effet fixé la date de l'entrée en vireur de cette disposition. En outre les citoyens qui aspirent à importer une voiture dès le relancement de cette activité doivent savoir que l'importation se fera avec leurs propres fonds.

Le véhicule importé doit être utilisé à des fins personnelles

Le véhicule importé doit être utilisé exclusivement à des fins personnelles et ne peut être destiné aucunement à quelconque finalité commerciale. Concernant les taxes de dédouanement, rien n’a filtré pour le moment. Actuellement, en plus de payer les frais d’acheminement de la voiture vers l’Algérie, le propriétaire devra également s’acquitter des droits de douane, de la TVA (19%) et des frais de transit.

Notons par ailleurs que les constructeurs étrangers peuvent importer des voitures pour les revendre en Algérie. Ces derniers sont appelés, parallèlement, à lancer le processus pour asseoir une « véritable industrie de véhicules en Algérie, dans les meilleurs délais ».

Dans le même cadre, le chef de l'Etat, a indiqué la présidence de la République dans son communiqué, a ordonné de soumettre le cahier des charges des concessions automobiles au prochain Conseil des ministres, afin qu’il soit tranché avant la fin de l’année.

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