Investissement : l'Algérie lorgne les entreprises étrangères

De nouvelles dispositions en faveur des investisseurs locaux et étrangers. Selon le Premier ministre algérien, la nouvelle loi relative à l'investissement accompagnera les entrepreneurs et les entreprises étrangères.

En marge du lancement des travaux du Forum d'affaires algéro-égyptien, Aïmene Benabderrahmane a indiqué que le gouvernement travaille pour la modernisation du système bancaire et financier. L'Etat veille sur l'amélioration de l'environnement général des affaires en Algérie et de l'attractivité de la plateforme d'investissement.

Selon le Premier ministre, il a été décidé de créer un guichet unique doté d'une compétence nationale pour les grands projets et les investissements étrangers. Dans le même contexte, il a souligné que la nouvelle loi sur les investissements accompagnera les hommes d'affaires et les entreprises étrangères.

Améliorer le système d'investissement

Cette nouvelle loi améliorera aussi le système d'investissement qui sera au service de la coopération et des partenariats avec des étrangers. Ce projet de loi sera présenté au Parlement pour discussion et approbation.

Les autorités entendent également numériser les procédures liées au processus d'investissement. Le transfert des montants investis et des produits qui en résultent seront garantis aux investisseurs non-résidents.

Les textes et lois publiés incessamment

Il est à signaler que le ministre de l'Industrie avait précisé, lundi passé, lors d'une séance plénière de l'Assemblée Populaire Nationale (APN), que les textes et lois régissant cette nouvelle loi « seront publiés incessamment ».

Selon Ahmed Zeghdar, « le projet de loi présenté vise à développer les secteurs d'activités prioritaires à forte valeur ajoutée ». A travers ces nouvelles dispositions, le gouvernement vise à garantir un développement territorial durable et équilibré.

Les projets à encourager sont ceux qui valoriseront les ressources naturelles et les matières premières locales. Par ailleurs, « favoriser le transfert technologique et développer l'innovation et l'économie de la connaissance » demeurent les préoccupations de M. Zeghdar.

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