Le citoyen ne peut acheter qu'un seul véhicule tous les 5 ans chez les concessionnaires automobiles agrées en Algérie. C'est ce qu'a affirmé, samedi 22 octobre, le président de l’Association de protection des consommateurs (APOCE), Mustapha Zebdi.
En hibernation depuis plusieurs mois, le marché automobile connaitra une effervescence accrue très prochainement en Algérie. Les différentes annonces faites dernièrement par les autorités laissent prédire une renaissance tant espérée pour le secteur.
Lors du Conseil des ministres, le 9 octobre dernier, d'importantes décisions ont été prises. Il s'agit de l'autorisation de l'importation des véhicules de moins de 3 ans pour les particuliers, ainsi que pour les constructeurs automobiles qui envisagent de lancer la fabrication en Algérie. L'autre mesure annoncée est relative au retour de l'activité des concessionnaires automobiles.
Dans le communiqué ayant sanctionné la réunion, la Présidence de la République a souligné que le cahier des charges concernant les importateurs automobiles sera soumis au prochain Conseil des ministres. Ce « prochain Conseil » est prévu ce dimanche 23 octobre avec au menu « exposé sur les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs », peut-on lire en effet dans un communiqué publié samedi par la présidence de la République annonçant le cette rencontre.
Le suspens qui n'a que trop duré au sujet de ce fameux cahier des charges, qui a été la principale raison dans la longue traversée du désert qu'a connu le dossier relatif au retour de l'importation des véhicules par les concessionnaires, devrait donc être levé ce soir.
Concessionnaires : enfin le bout du tunnel
Ce samedi 22 octobre, le président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce), Mustapha Zebdi a toutefois donné déjà un indice de ce que sera fait le nouveau cahier des charges. « Des fuites du nouveau carnet d’état pour les concessionnaires automobiles : Un particulier ne peut acheter qu’une seule voiture neuve tous les 5 ans auprès des concessionnaires ou de leurs distributeurs agréés », a écrit ce dernier sur sa page Facebook.
Quoi qu'il en soit, cette activité qui s'est faite bien désirée, devra donc reprendre ses droits très bientôt en Algérie, à l'instar de l'importation des véhicules de mois de 3 ans et de la construction automobile. Trois créneaux qui feront que le marché automobiles connaîtra une animation peut-être jamais égalée en Algérie.
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