Le conseil national des assurances (CNA) vient de rendre public la note de conjoncture au 31 décembre et au 4ème trimestre 2021 du marché national des assurances. L’assurance automobile, la branche dominante du marché des assurances, marque, à fin 2021, un repli de 1,5%.
La production du marché national des assurances, toutes branches confondues, marque une croissance positive de 4,8% en 2021 comparativement à l’exercice précédent. La production du secteur local des assurances, soit son chiffre d’affaires global, y compris les acceptations internationales, a atteint 151,9 milliards de dinars à fin 2021, contre 144,9 milliards de dinars en 2020.
C’est, en effet, ce que fait ressortir la dernière note de conjoncture du Conseil national des assurances (CNA), publiée avant-hier sur son portail internet. Ainsi, la production du marché national des assurances, toutes branches confondues, marque une croissance positive de 4,8% en 2021 comparativement à l’exercice précédent.
Cette tendance haussière, note le CNA, “est engendrée par l’ensemble des acteurs du marché, à savoir les sociétés d’assurances dommages avec une progression de 4,7%, les assurances de personnes avec un taux de 4% et les acceptations internationales avec une croissance de 9,9%”.
Tendance haussière chez les assurances
La production du secteur local des assurances, soit son chiffre d’affaires global, y compris les acceptations internationales, a atteint 151,9 milliards de dinars à fin 2021, contre 144,9 milliards de dinars en 2020. C’est, en effet, ce que fait ressortir la dernière note de conjoncture du Conseil national des assurances (CNA), publiée avant-hier sur son portail internet.
Cette tendance haussière, note le CNA, “est engendrée par l’ensemble des acteurs du marché, à savoir les sociétés d’assurances dommages avec une progression de 4,7%, les assurances de personnes avec un taux de 4% et les acceptations internationales avec une croissance de 9,9%”.
Par ailleurs, les assurances dommages ont enregistré un chiffre d’affaires de 131,9 milliards de dinars, en hausse de 4,7% par rapport à fin 2020. Cela est le résultat de la hausse observée dans certaines branches, notamment en « IRD » qui occupe une part de 45% du portefeuille des assurances de dommages et progresse de 11,9% comparativement à l’exercice précédent.
Assurance automobile en baisse
L’assurance automobile, la branche dominante du marché des assurances, marque, à fin 2021, un repli de 1,5%. Avec 46,8% de parts de marché, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 61,7 milliards de dinars à fin 2021, en baisse de 1,5% comparativement à 2020.
Cette tendance, est-il expliqué, “est engendrée par la régression des risques non obligatoires” (-1,1%), alors que la garantie obligatoire de “responsabilité civile automobile” n’a représenté que le quart du portefeuille de la branche (25,2%), avec un chiffre d’affaires de 15,6 milliards de dinars, contre 16 milliards en 2020, soit une décroissance de 2,7%.
Effet de perturbation du marché de véhicules
La perturbation du marché de véhicules a affecté celui des assurances. En effet, selon la note de conjoncture du CNA, la régression ainsi enregistrée par la branche automobile est induite principalement par “la suspension de l’activité de montage de véhicules Aussi, l’interruption pour les concessionnaires des importations des véhicules neufs et la conjoncture sanitaire liée à la Covid-19”.
Cette progression, est-il relevé dans la même note de conjoncture, est le résultat notamment des assurances “incendies et risques divers” (IRD) qui accaparent une part de 45% du portefeuille des assurances dommages, tandis que la branche dominante du marché, en l’occurrence les risques “automobile”, marque, elle, un recul de 1,5% à fin 2021.
Cette tendance, est-il expliqué, “est engendrée par la régression des risques non obligatoires” (-1,1%), alors que la garantie obligatoire de “responsabilité civile automobile” n’a représenté que le quart du portefeuille de la branche (25,2%), avec un chiffre d’affaires de 15,6 milliards de dinars, contre 16 milliards en 2020, soit une décroissance de 2,7%.
