Chantage aux visas envers l'Algérie : le nouveau dérapage de Macron

Emmanuel Macron a évoqué une nouvelle fois, la réduction du nombre des visas accordés aux pays du Maghreb. Le président français estime que cette « sanction » commence à porter ses fruits. S’exprimant face à des journalistes en marge du sommet sur la Francophonie en Tunisie, Macron a déclaré que "ce coup de chauffe des derniers mois a eu de l'effet".

Emmanuel Macron a défendu ce samedi, la politique de la réduction des visas décidée par la France contre les trois pays du Maghreb : Algérie, Maroc et Tunisie. Le président français estime que cette pression commence à avoir ses fruits.

"On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités", s’est-il réjoui. Macron estime également, que le refus des autorités algériennes et marocaines d’accueillir leurs ressortissants expulsés "n'est pas acceptable".

Le président français indique que ces derniers mois, « on a eu un débat en vérité sur le sujet des visas ». Soulignant que « la susceptibilité est des deux côtés. La France a le droit d'être susceptible aussi ». Selon lui, les personnes en situation irrégulière étaient le fruit de "trafics organisés", que les pays d’origine doivent reprendre.

Nouvelles déclarations polémiques

Ces nouvelles déclarations risquent de provoquer une nouvelle polémique. Puisque selon Macron, c’est le chantage aux visas exercé par Paris qui a forcé l’Algérie et le Maroc notamment, à coopérer. Alors que dans le cas de l’Algérie, ce sujet a été discuté au très haut niveau, entre les deux chefs d’Etats et les deux gouvernements qui ont conclu à des accords et des solutions sur cette question et tant d’autres.

Toutefois, Emmanuel Macron s'est dit à la fin, favorable "à la mobilité des étudiantes et étudiants, à la mobilité économique, académique, politique". Selon lui, cette mobilité a été "mise en danger par de nombreux pays qui n'ont pas tenu leurs engagements vis-à-vis de la France", a-t-il insisté.

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