Chantage aux visas : Eric Zemmour propose d’autres moyens de pression

Le polémiste français et potentiel candidat à la présidentielle 2022,  Eric Zemmour s’est exprimé sur la décision du gouvernement d’Emmanuel Macron de réduire drastiquement les visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.  L’éditorialiste s’est félicité de cette mesure et appelle à mettre en exécution plus de moyens de pression sur ces pays « non-coopérants ».  

Eric Zemmour accuse implicitement le gouvernement Macron d’avoir pris cette décision pour des raisons électoralistes. Néanmoins, il s’en félicite. « On attendra bien sûr que cette décision soit effectivement, mise en œuvre. Mais au moins, sur le principe on félicite Gabriel Attal et Emmanuel Macron ».

Par ailleurs, le potentiel candidat à la présidentielle française 2022 appelle le gouvernement à mettre en exécution plus de moyens de pression sur les pays du Maghreb. Eric Zemmour propose un ensemble de mesures qui selon lui, contraindront ces pays à reprendre leurs ressortissants expulsés par la France.

Renforcer les moyens de pression

Première proposition, l’homme qui se présente comme « juif berbère » déclare que « dans le droit fil de la décision qui vient d’être prise : on réduit les visas, on pourrait aussi réduire voire supprimer l’aide publique au développement que (la France) verse à ces pays ».

Autre proposition incroyable du polémiste plusieurs fois condamné par la justice, le blocage des transfert des fonds par les expatriés vers leurs pays d’origine. Zemmour propose en effet, soit de bloquer ces transferts, soit  de les taxer.

L’homme le plus controversé de France ces dernières années, propose également de supprimer la circulaire Valls qui permet à un étranger en situation irrégulière d’obtenir un titre de séjour, sous certaines conditions.

Par ailleurs, Eric Zemmour estime qu’il est impératif de renvoyer tous les mineurs isolés dans leurs pays d’origine. Ou bien d’imposer une caution « de 10 000 euros par exemple », pour tous les demandeurs de visas pour la France. « Comme cela, s’ils ne repartent pas, ils paieraient eux-mêmes les frais de leur rapatriement qui nous coûte cher, » lance-t-il.

Dans le même sens, le polémiste pense qu’il faut « faire payer les entreprises pour leurs illégaux abouchés par elles ».

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