Pour parer aux dommages et dégâts engendrés par les séismes, des recherches sont menées pour explorer de nouvelles techniques et méthodes de construction. Dans ce cadre, deux étudiantes algériennes ont pu développer une application intelligente utilisée dans le génie parasismique.
Le nord de l'Algérie connait une grande activité sismique. A défaut de les prévoir, la prévention reste la seule alternatives pour éviter les conséquences néfastes néfastes. A cet effet, et dans le cadre de leurs études universitaires, deux jeunes étudiantes algériennes ont développé une application intelligente utilisée dans le calcul antisismiques des structures de bâtiments.
Selon leur encadreur, Dr Ben Bouras, cette application "permet aux bureaux d'études d'accomplir efficacement et en peu de temps les travaux demandés. Peu importe la complexité du bâtiment et les performances de l'ordinateur".
Application intelligente utilisée dans le génie parasismique
Les deux étudiants, Nour El-Iman Bioud et Iman Ould Laid, sont inscrites en Master à l'Ecole Supérieure des Professeurs de l'Enseignement Technique de Skikda, département de technologie. Elles ont développé une application intelligente utilisée dans le génie parasismique permettant d'étudier des bâtiments antisismiques.
Encadrés par leur enseignant, le Dr Mohamed Amin Ben Bouras, l'application développée est disponible gratuitement sur le Google Play Store. L'application "est un modèle d'intelligence artificielle qui prédit l'efficacité de l'un des critères les plus importants appliqués dans les grands bâtiments exposés aux tremblements de terre", dira le professeur Ben Bouras.
Recherche dans une revue scientifique internationale
Grâce à cette innovation, les travaux de recherche ayant mené à la mise en place de cette application seront publiés en juin prochain dans une revue scientifique internationale. La soumission de l'article pour publication sur le magazine a été acceptée par des critiques indépendants.
L'étude portant estimation de la période propre des structures en béton aura l'opportunité de publier sur une revue scientifique internationale indexée dans la base de données Scopus des publications scientifiques.
La publication de l'article sur le magazine a été acceptée par des relecteurs indépendants. Ben Bouras a indiqué qu'il est rare que les travaux de recherche des étudiants à la maîtrise soient publiés dans des revues scientifiques internationales.
