Les Algériens réfugiés en France bientôt expulsés ?

Les algériens ayant fui l'Ukraine après l'invasion de la Russie et qui se sont rendus en France risquent de se retrouver dans une situation compliquée et délicate. Les autorités françaises ont décidé de les exclure, à l'instar des ressortissants des autres pays tiers, de la procédure portant la protection temporaire les réfugiés.

Des centaines de civils ont quitté l'Ukraine pour fuir la guerre suite à l'invasion de l'armée russe, le début du mois en cours. Ces civils dont des femmes, des enfants et des hommes, jeunes et mois jeunes se sont réfugiés dans les différents pays européens où ils ont bénéficié d'une protection temporaire.

C'est le cas de la France qui a accueilli un nombre important de réfugiés parmi eux des algériens. Ces derniers qui ont préféré partir en France dans le but de s'y installer durablement risque de se retrouver dans une situation peu reluisante. Pourtant l'Union européenne avait décidé de prendre en charge ces réfugies en leur accordant une protection immédiate. Selon le dispositif mis en place, ces civils pouvaient bénéficier d’une protection sociale et d’une allocation de subsistance.

Leur expulsion vers leur pays d'origine n'est pas exclue

Mais voilà, en France, décision a été prise d'exclure les ressortissants des pays tiers dont de nombreux algériens et parmi eux des étudiants de ce dispositif. Une instruction a été donné en effet aux différentes préfectures de France dans ce sens. Cette disposition datant du 10 mars dernier indique en effet que sont exclus « les ressortissants de pays tiers qui sont en mesure de regagner leur pays d’origine dans des conditions sûres et durables ».

« Sur 3 000 arrivées, nous avons accueilli plusieurs centaines d’étudiants étrangers qui ont choisi la France parce qu’ils parlent la langue. Ils ont fui la guerre et pourtant ils risquent d’être exclus de la protection temporaire car ils n’entrent pas dans les conditions requises. » a expliqué Delphine Rouilleault, directrice générale l’association France terre d’asile( FTDA) au journal le monde, le 15 mars.

« On a des inquiétudes. La notion de “conditions sûres et durables” n’est pas claire. », a indiqué Gérard Sadik, responsable de l’asile à l’association de défense des réfugiés la Cimade. Selon le même journal, les préfectures procéderait à l'étude des dossiers des concernés avant de prendre une décision.

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