Les étudiants algériens ayant fui l'Ukraine indésirables en France

Les étudiants algériens ayant fuit l'Ukraine et qui se sont rendus en France sont appelés à quitter le territoire français. C'est ce qu'a indiqué un syndicaliste dans un message posté sur son compte twitter mercredi 23 mars. Ce dernier affirme qu'il tient l'information auprès de certains étudiants qu'il a rencontrés.

Après l'envahissement de l'Ukraine par l'armée russe, des milliers de civils ont quitté le pays. Parmi eux quelques centaines d'algérien dont des étudiants. Si certains de ces derniers sont rentrés en Algérie, d'autres par contre ont préféré rejoindre des pays européens. C'est surtout en France que la plus part de ces étudiants se sont rendus. Ce n'est d'ailleurs pas les seuls à entrer en France.

Des étudiants d'autres nationalités dont des ukrainiens se sont retrouvés dans ce pays. Ce beau monde avait certainement cru qu'il est sorti de l'auberge et pourra ainsi s'inscrire dans des université françaises pur poursuivre ses études.

Les étudiants algériens ont été surpris cependant par une décision des autorités de l'Hexagone qui refuseraient de les prendre et qui les invitent à quitter le territoire français avant la fin mai prochain. C'est en tous cas ce qu'a indiqué le syndicaliste cheminot Anasse. Dans un tweet posté mercredi, celui ci a laissé entendre, en substance que les étudiants algérien ayant fuit l'Ukraine sont déclarés en quelques sortes persona non gratta en France.

"Ils ont jusqu’au 26 mai pour quitter le territoire"

"J’ai rencontré à Paris des étudiants réfugiés d’Odessa en Ukraine, ils ont eu les transports gratuits partout sauf en France même en présentant leurs papiers ukrainiens on leur refuse. Et ils ont jusqu’au 26 mai pour quitter le territoire vous savez pourquoi ? Ils sont algériens.", a t-il écrit.

"L’administration française leur a dit, vous devez retourner vivre dans votre pays d’origine si la guerre en Ukraine n’est pas finie d’ici la fin mai. Les ukrainiens d’origine eux peuvent rester. Incroyable ce tri sélectif entre les réfugiés. La définition du racisme d’Etat.", a ajouté le même syndicaliste.

 

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