Logement en France : le calvaire des étudiants algériens

Le calvaire du logement impacte de nombreux étudiants algériens qui n’ont pas bénéficié d’une chambre de Crous en France. Cette situation rend leur quotidien de plus en plus difficile. Ils savent plus à quel saint se vouer : doivent-ils se concentrer sur leurs études ou encore réfléchir à comment et où passer la nuit ?

Le nombre d’inscrits dans l’enseignement supérieur ne cesse de progresser. De ce fait, la demande de logement Crous dépasse l’offre. À titre d’exemple, à Paris, « lorsque sept étudiants demandent un logement du Crous, un seul aura une place », selon une statistique avancée par le journal Le Monde.

Cette situation pénalise beaucoup d’étudiants qui se  retrouvent obligé de travailler pour se loger. Mais là encore, leur calvaire se poursuit avec la pénurie de logements se fait ressentir dans plusieurs région en France.  Le marché immobilier est en effet saturé et les prix augmentent.

"Si ça continue, je me dis je vais rentrer dans mon pays"

Les nouveaux arrivants sont les plus impactés. C’est le cas d’une jeune étudiante algérienne qui a rejoint l’école de l’architecture de Renne cette année. Selon son témoignage dans Libération, elle n’a toujours pas trouvé une location alors qu’elle est en France depuis le mois d’août dernier. Cette jeune fille, âgée de 20 ans, passe à présent ses nuits dans une auberge de jeunesse à proximité de son école.

Cette situation a désespéré l’étudiante au point de réfléchir sérieusement à abandonner ses études et rentrer en Algérie. « Si ça continue, je me dis je vais rentrer dans mon pays », a-t-elle confié. « C’est très rare de trouver un studio ou un loyer raisonnable et, même en colocation il n’y a rien », a-t-elle déploré.

Cette étudiante n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Une trentaine d’autres étudiants séjournent aussi dans la même auberge, le temps de trouver un logement où ils auront plus d’intimité.

Retour en haut