Il y a du nouveau pour les investisseurs algériens en Espagne. Une nouveauté qui pourra cependant décevoir cette catégorie de ressortissants. Madrid envisage en effet, de supprimer le visa d’or ou le golden visa qui était octroyé jusque là pour des investisseurs étrangers. Une proposition dans ce sens a été formulée.
L’Espagne à l’instar d’autres pays européens offre depuis plusieurs années des visa d’or pour les investisseurs étrangers voulant s’installer sur territoire. Madrid a adopté ce type de visa en 2013. Plusieurs personnes ont bénéficié de ce dispositif qui permet en somme aux étrangers d’obtenir un titre de séjour en achetant un bien immobilier d’une valeur d’au moins 500 000 euros sur le territoire espagnol.
Le titulaire de ce type de visa peut également obtenir une résidence permanente et pourra même accéder à la nationalité espagnole. Au grand dam des investisseurs étrangers dont les Algériens qui espéraient solliciter cette procédure pour s’installer en Espagne, ce type de visa risque d’être supprimé par le gouvernement.
L’Espagne va-t-elle supprimer le visa d’or ?
Une proposition a été faite en effet, dans ce sens par un parti politique au Congrès. Il s’agit de la formation de gauche, Más País qui a déposé un projet de loi pour supprimer le programme, a indiqué le site Shengenvisa info. Le parti estime que cette pratique n’apporte plus grand chose au pays. Par contre, estiment ses responsables, elle fait grimper les prix de l’immobilier dans le pays.
« Il est facile pour certains de venir demander un titre de séjour et d’acheter une maison avec un demi-million d’euros. Ça a l’air presque colonial. Nous avons présenté une réforme très simple pour supprimer cet avantage et contenir les prix des logements », a expliqué en substance le président du parti à la presse locale.
Si ce projet de loi est adoptée par la parlement, l’Espagne sera le troisième pays européens à supprimer le visa d’or en l’espace de moins de deux semaines. L’Irlande puis le Portugal ont ouvert le bal respectivement le 14 et le 16 février courant.
