France : les étudiants ne sont pas concernés par la réduction des visas

Les étudiants algériens, marocains et tunisiens, ne sont pas concernés par la décision de gouvernement français de vouloir durcir les conditions d'octroi de visas. La France continuera d’attirer toujours plus d’étudiants étrangers.

L'annonce du gouvernement d’Emmanuel Macron de réduire drastiquement le nombre de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, a fait réagir de l'autre côté de la Méditerranée. Cette décision est problématique dans la mesure où il y a beaucoup de touristes, d'étudiants et d’hommes d’affaires  qui vont chaque année en France.

Invité à s’exprimer sur les catégories de demandeurs de visas qui ne devraient pas être touchées par cette mesure coercitive unilatérale, le président français a affirmé que cela ciblera surtout le « milieu dirigeant », a rapporté le journal Le Monde.

« Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement, » a-t-il annoncé jeudi dernier lors d’une rencontre avec des jeunes de la diaspora algérienne. Et d’ajouter : « L’objectif est de dire aux dirigeants que si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie ».

En effet, selon les chiffres que s’est procuré BFMTV, 7731 obligations de quitter le territoire français (OQTF) ont été prononcées, entre janvier et juillet 2021, à l’encontre des algériens en situation irrégulière en France. 22 expulsions seulement ont eu lieu, ce qui représente 0,2% des décisions d'éloignement.

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