Interdire l’envoi d’argent en Algérie par les immigrés : Zemmour et Le Pen font pression

S’il y’a un sujet sur lequel Marine Le Pen et Eric Zemmour tombent d’accord, c’est clairement le rejet de l’immigration. Les deux potentiels candidats à la présidentielle française 2022, ont décidé cette fois-ci, de s’intéresser à l’argent des immigrés. Ils proposent tout simplement d’interdire les transferts de fonds par les expatriés vers leurs pays d’origine.

La décision du gouvernement français de réduire drastiquement, les quotas des visas octroyés aux ressortissants de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie fait le bonheur des leaders de l’extrême-droite en France. Une mesure qui a été saluée tour à tour, par Eric Zemmour et Marine Le Pen. Néanmoins, les deux potentiels candidats à la présidentielle 2022, veulent plus de mesures anti-migration.

Interdire ou taxer les transferts d'argent

Leur dernière trouvaille. Interdire l’envoi d’argent par les immigrés dans leurs pays d’origine. l’une des propositions incroyables du polémiste plusieurs fois, condamné par la justice, le blocage des transfert des fonds par les expatriés vers leurs pays d’origine. Zemmour propose en effet, soit de bloquer ces transferts, soit de les taxer.

De son coté,  Marine Le Pen s’en est prise directement à l’Algérie.  la cheffe de fil de l’extrême-droite française  estime qu’« il n’y a aucune raison pour que l’Algérie, dont la population et dans sa quasi-intégralité nées après l’indépendance, bénéficie encore des énormes facilités d’octroi de visas comme le prévoit l’accord bilatéral de 1968 ».

Elle propose entre outre, « que la France remette en cause les autorisations de transfert d’argent, que les ressortissants envoient chaque année – 1,5 milliard d’euros – vers l’Algérie et qui ne participent donc pas à l’économie française », a-t-elle déclaré dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.

Il importe de souligner que la diaspora et les migrants algériens aident leurs proches depuis des années, comme l’illustre l’ampleur des fonds qu’ils envoient chaque année dans leur pays d’origine. Au-delà des transferts d’argent, leur contribution pourrait avoir un impact non négligeable sur le développement.

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