Israël nouveau membre observateur de l'Union africaine : L’Algérie réagit

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a réagi, ce dimanche 25 juillet, à l’obtention d’Israël du statut  d’observateur de l'Union africaine (UA). L’Algérie à vivement critiqué cette récente décision du Président de la Commission de l'Union africaine.

Le ministère des Affaires étrangères souligne que la décision d’accepter d’Israël comme observateur de l'Union africaine n’a "ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte Constitutif de l’Union Africaine," lit-on dans le communiqué.

La diplomatie algérienne précise que "la récente décision du Président de la Commission de l'Union africaine (UA), d'accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n'est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne et son engagement envers la réalisation des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale."

Le département ministériel dirigé par Ramtane Lamamra explique que "les modes de fonctionnement de l’Union africaine (UA) ne permettent aucune possibilité pour les quatre-vingt-sept Etats observateurs extra-africains d’influencer les positions de l’Organisation continentale, dont la détermination est la compétence exclusive de ses Etats membres."

Un "non-évènement" pour la diplomatie algérienne

La diplomatie algérienne estime que "l'agitation médiatique, autour de ce qui relève davantage du "non-évènement" que d’une percée à potentiel stratégique, ne saurait porter préjudice aux exigences fondamentales d’une paix juste et durable au Moyen-Orient telles que consacrées par l’Afrique et toute la communauté internationale et telles que formulées dans l’Initiative Arabe de Paix adoptée par le Sommet Arabe tenu en 2002 à Beyrouth et à laquelle l’Union africaine a apporté son plein soutien," précise ledit communiqué.

"L'Algérie qui a initié et promu le processus de développement et d’élargissement du partenariat stratégique entre l’Afrique et le monde arabe continuera d’œuvrer en faveur du renforcement continu de la solidarité entre les deux ensembles au bénéfice de tous leurs peuples," conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 

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