Le Canada recrute des travailleurs de la santé : les Algériens concernés

En raison d'un manque urgent de personnel de la santé dans le réseau public québécois, le ministère de la Santé et des Services sociaux canadien a obtenu le feu vert pour embaucher 4000 travailleurs à l’étranger. Les Algériens, les Marocains et les Tunisiens sont concernés par cette compagne mondiale de recrutement.  

La province du Québec  fait face à une importante pénurie d'effectifs de personnel infirmier, de travailleurs sociaux, d’orthophonistes et de physiciens médicaux. Puisque la formation de personnel médical est long un processus, le ministère de la Santé canadien a fait le pari d'attirer des travailleurs étrangers. Le gouvernement du Québec s'inquiète particulièrement du manque d'infirmiers dans le réseau public de la santé. Une situation qui a poussé le premier ministre, François Legault, à ouvrir la porte à l'augmentation des salaires pour attirer ceux qui se sont tournés vers le secteur privé.

Comment s’inscrire ?

Les candidats de nationalité étrangère, titulaires d’un diplôme hors Canada, pourront s’inscrire entre le 12 octobre et le 5 novembre 2021. Pour postuler, consultez la plateforme dédiée à cet effet. Il vous faut alors, dans un premier temps, créer votre compte. Il vous est demandé de renseigner votre nom, prénom et votre adresse e-mail...

Vous pouvez ensuite y déposer votre curriculum vitae et vous inscrire à l’évènement « Journée Québec » organisé par le gouvernement et ses partenaires. Les convocations à l’événement en ligne sont envoyées seulement aux candidats susceptibles d’intéresser les employeurs.

Par ailleurs, il est important de souligner que cette compagne de recrutement ne donnera pas lieu à un programme spécial d’immigration. La venue de ces 4000 travailleurs étrangers se fera par « l’entremise du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) », explique le cabinet de la ministre de l'Immigration, Nadine Girault, citée par Radio Canada. « L’enjeu des délais pour obtenir la résidence permanente demeure un frein important pour des milliers de travailleurs qualifiés », estime pour sa part Flore Bouchon, porte-parole de Nadine Girault.

Retour en haut