Un rassemblement a été observé vendredi 13 janvier dernier devant le Parlement marocain pour officialiser la célébration du jour de l’an berbère et en faire une journée chômée et payée dans le pays, comme cela se fait en Algérie depuis quelques années. Plusieurs personnes ont pris part à cette manifestation qui s’est déroulée dans le calme.
Comme l’accoutumée, Yennayer, jour de l’an berbère, a été célébré avec faste par les populations amazighes des différents pays du nord africain. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, le mouvement associatif et les citoyens ont été encore une fois au rendez-vous pour marquer comme il se doit cet événement. Des festivités ont été ainsi initiées pour la circonstances dans les différentes contrées de ces pays.
Au Maroc, ce fut également l’occasion pour réitérer la revendication de faire du jour de l’an berbère une journée chômée et payée. Il y a lieu de signaler que contrairement à l’Algérie, au Maroc Yennayer n’est pas encore reconnu comme tel.
« La fin de l’année amazighe sera fêtée en grandes pompes. Mais au-delà de la célébration, c’est l’expression de l’engagement solide du gouvernement à officialiser l’amazigh », avait promis le gouvernement marocain en 2021 déjà. Cette promesse ne s’est cependant pas encore concrétisée au grand dam de la population berbère du pays.
Rassemblement devant le parlement
Celle-ci est revenue ainsi à la charge cette année encore pour porter haut cette revendication maintes fois exprimée. Des dizaines de personnes se sont en effet rassemblée, vendredi 13 janvier, devant le parlement marocain, pour exiger encore une fois que Yennayer soit décrétée journée chômée et payée et faire de ce rendez-vous une fête nationale et officielle au même titre que le 1e janvier et du premier jour du mois de Mouharem, dans la calendrier musulman.
La manifestation qui a vu la participation des jeunes et moins jeunes des deux sexes, a été marquée notamment par des chants berbères repris en chœur par les participants. Le rassemblement qui a duré quelques heures s’est déroulé dans le calme absolu, rapportent des sources médiatiques marocaines.