Quatre stewards d’Air Algérie mis en cause pour recel de téléphones volés

Un important réseau de recel de téléphones portables a été démantelé à Renne, en France. Parmi les personnes mises en cause figurent quatre stewards de la compagnie aérienne Air Algérie. Ces derniers, sont accusés de complicité dans le transfert de ces téléphones volés en Algérie.  

Les faits de cette affaire remontent à l’été 2020, selon un communiqué rendu public ce vendredi par le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, cité par le journal France bleu. Suite à de nombreux vols de téléphones portables ainsi que d’autres objets, une enquête a été enclenchée par les services de sécurité, indique la même source. Les enquêteurs n’ont pas mis beaucoup de temps à découvrir l’existence de la filière qui était derrière ces vols.

Le réseau a été démantelé le 7 octobre dernier, précise la même source. Composé de plusieurs personnes, celui-ci, s’est-il avéré, procède à l’envoi des téléphones volés en Algérie avec la complicité de quatre stewards d’Air Algérie. Ces derniers sont sous le coup d’un mandat d’arrêt, indique encore le même journal. Selon la même source, un autre steward, un franco-algérien, a été arrêté à l’aéroport d’Orly. Celui-ci a été quant à lui placé sous contrôle judiciaire, après sa mise en examen.

Enième scandale pour Air Algérie

Le procureur a souligné par ailleurs que « les investigations se poursuivent, sur commission rogatoire en France, et auront vocation à se prolonger  » en Algérie. C’est dire que d’autres têtes risquent de tomber dans les prochains jours dans cette affaire qui sonne comme un scandale pour Air Algérie.

Un énième scandale du genre en fait qui secoue la compagnie aérienne algérienne. Pour rappel, un steward d’Air Algérie a été arrêté, le samedi 18 septembre 2021,  par les services de sécurité de l’aéroport de Paris Orly, pour possession d’« une substance prohibée ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un membre de l’équipage est pris en flagrant délit, que ce soit pour en possession de substances illicites ou de fuite des capitaux.  En 2011, le renforcement des mesures de contrôle des membres d’équipage au sein de l’aéroport Houari-Boumediene avait soulevé un tollé chez le syndicat du personnel navigant commercial (PNC).

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