Alger : victime de harcèlement de rue, elle balance une vidéo

Le harcèlement de rue fait partie du lot quotidien des femmes en Algérie. Il lui suffit de mettre le pied dehors pour qu'elle soit importunée par des propos offensants et parfois même avec des attouchements. Pour décrire ce que la gent féminine subit chaque jour, une femme a pris le soin de se filmer dans une rue d'Alger. La scène est on ne plus révélatrice.

En un laps de temps très réduit, une petite minute et une centaine de mètres de marche, la femme qui se dit être " normalement" habillée, a eu droit à une dizaine de coucous pas du tout gentils, comme le montre la vidéo partagée samedi 1er octobre sur les réseaux sociaux.

Des mos indélicats balancés par là, des klaxons et autres pics lancés à son égard par ci, la femme en a vu et entendu des vertes et des pas mûres. Bien entendu, elle ne pouvait qu'avaler et ne pas réagir au risque peut d'être, d'être tout bonnement agressée.

Jusqu'à quand?

Si elle ripostait en fait, elle ne fera pas une dizaine de maitres sans se chamailler et provoquer une bagarre. Cette vidéo en dit en effet long sur ce que la femme algérienne supporte chaque jour au niveau des grande villes surtout. "Jusqu'à quand?" se demande t-on.

Il faut dire que le bout du tunnel ne s'annonce pas du tout pour demain tant les " Kahwis" comme les surnomme le youtubeur Anes Tina dans une publication qui a d'ailleurs fait polémique l'été passé, sont et seront toujours à tout bout de rue à guetter les femmes et les jeunes filles. Ces gens sans entente ne voient la femme que d'un certain angle.

 Les "kahwis" à tout bout de rue

La faute incombe à beaucoup de paramètres en fait dans ce comportement indigne. La société et surtout le système éducatif est dans beaucoup dans cette situation. Que faut-il bien espérer quand certaines femmes elles- mêmes tentent de justifier ces dépassement.

Dans les commentaires ayant suivie cette vidéo, certaines internautes n'ont hésité à dire que la femme harcelée est certainement légèrement habillée. Pour elles, c'est la faute aux femmes si elles subissent des harcèlements les accusant de provocation.

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