Alger : un homme jugé pour avoir acheter un faux visa à son fils

Un père de famille risque la prison pour avoir procurer un faux visa pour son fils afin de quitter l'Algérie et se rendre à l'étranger. Ce dernier a été arrêté au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger avant d'être présenté à la justice.

Pour permettre à son fils de partir à l'étranger où il comptait s'installer, un père de famille n'a trouvé mieux que de lui acheter un faux visa. Mal lui en pris, puisque le jeune homme répondant au nom de S. Aissa a été arrêté à l'aéroport d'Alger alors qu'il s'apprêter à prendre l'avion en Autriche.

Il a été en effet démasqué par les services de sécurité qui se sont rendus compte,  au moment de la vérification de ses documents, que le visa qu'il présentait était un faux.

Le fils appréhendé au niveau de l'aéroport d'Alger

C'est ainsi qu'il a été appréhendé et conduit au commissariat où il a affirmé  qu'il n'était pour rien. Il a en effet soutenu devant les enquêteurs qu'il ne savait pas que le visa qu'il détenait était un faux et que le fameux document lui a été procuré par son père. Celui-ci a été à son tour convoqué. Les deux mis en cause ont été ensuite présentés devant la justice.

Selon le journal Ennahar qui a rapporté l'information mardi 12 avril 2022, le jeune a maintenu ses propos devant le juge, jetant ainsi l'accusation sur son père. Celui-ci a reconnu par ailleurs les faits retenus contre lui. Il a soutenu qu'il avait acheté le faux visa auprès d'une de ses connaissances au prix de 90 millions de centimes.

Un an de prison ferme requis

Il a agit de la sorte, a t-il encore indiqué, après insistance de son fils qui voulait a tout prix partir. Chose que le candidat à l'émigration n'a pas nié. Aissa. S a affirmé qu'il tenait effectivement à partir afin de fuir la mal vie au pays où il a tout tenter pour au moins arracher un poste de travail, mais en vain.

Les déclarations de l'un et de l'autre n'ont cependant pas trop convaincu le procureur de la République qui a requit une peine d'une année de prison ferme assortie d'une amende de  50 000 dinars pour chacun d'eux.

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