Meurtre d'une adolescente algérienne à Montréal : l'auteur présumé arrêté

Le présumé meurtrier de Meriem Boundaoui, jeune fille algérienne tuée par balle en février 2021, à Montréal, a été arrêté dans la matinée de lundi 27 juin, ont indiqué plusieurs organes de presse canadiens. Les recherches se poursuivent toujours pour retrouver son complice. 

Les faits remontent au 7 février 2021. Ce jour-là, Meriem Boundaoui, originaire de la daïra de Seddouk, au sud de la wilaya de Béjaïa, n'avait que 15 ans lorsqu'elle s'écroula atteinte d’une balle dans la tête. Son seul tort ? Se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

L’adolescente était en effet assise avec un ami dans l’arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal, où elle vivait avec sa sœur depuis septembre 2019. Deux individus cagoulés sont arrivés sur le lieu et ont ouvert le feu, sur un groupe de quatre personnes qui se trouvait à proximité de la victime, avant de prendre la fuite.

C’est une victime collatérale, selon les enquêteurs, le tireur ne ciblait pas la jeune fille. Le sort tragique de Meriem Boundaoui avait suscité un choc et une indignation en Algérie et au Canada.

Le présumé assassin était connu des services de police

Plus de 16 mois après ce crapuleux crime, un des présumés assassins de la jeune fille a été arrêté. Salim Touaibi, 26 ans, n'est pas un inconnu des services de la sécurité de Montréal. C’est un multirécidiviste. Il a été accusé de ce meurtre alors qu'il se trouve déjà en détention préventive, à l’Établissement Rivière-des-Prairies, où il doit purger une peine pour possession non autorisée d’une arme à feu.

« Cette arrestation ne signifie pas que l’enquête policière est terminée. Nous savons que le suspect appréhendé n’était pas seul le jour du drame », a indiqué le commandant Salvatore Serrao. « Je peux vous confirmer que la jeune Meriem n’avait rien à voir avec le conflit », a-t-il précisé en conférence de presse lundi après-midi.

La sœur de la victime et son époux se sont également exprimés suite à la comparution de l’accusé. « Nous sommes contents, mais nous attendons le procès pour voir la suite. Ce qu’on souhaite, c’est paix à l’âme de ma sœur et aux âmes de toutes les victimes. Surtout les jeunes victimes. J’ai confiance. Je remercie la sécurité canadienne plus particulièrement québécoise », ont indiqués Safia Boundaoui et Samir Bouchoul au quotidien québécois La Presse.

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