Meurtre de Lola : le quotidien de Dahbia B. en prison

Calme, mais dur est le quotidien de Dahbia B. en prison. Principale suspecte dans le meurtre de Lola, collégienne de 12 ans assassinée à Paris, en octobre dernier, la ressortissante algérienne a été placée en détention provisoire, le 18 octobre, à la prison de Fresnes, dans la région Île-de-France.

Dahbia B., dont le profil intrigue toujours les enquêteurs, a été placée dans le quartier d'isolement de l'établissement pénitentiaire. Elle occupe une pièce de 9 métres carrés, avec un lit et une chaise dedans. Selon des informations de BFM TV, elle passe le clair de son temps allongée sur son lit ou assise sur la chaise à regarder par la fenêtre.

C'est elle qui aurait refusé les promenades, souligne la même source qui a également indiqué qu'elle refuse de prendre de douches. Elle mange cependant ses deux repas journaliers. Rien d'anormal a été constaté décidément chez elle, sauf que lors d'une ronde de surveillance, elle a été surprise en train de chanter et danser. Durant les premiers jours de son arrivée sur les lieux, elle avait beaucoup regardé la télévision et suivi les reportages diffusée sur elle, indique la même source.

Dahbia B., sous haute surveillance

Dans un autre registre, Dahbia B. a été mise sous une surveillance stricte. Selon ce qu'a été rapporté par le même média, la prisonnière est placé à un « niveau d'escorte pénitentiaire 3 ». Un niveau qui n'est appliqué « qu'aux personnes détenues dont le profil requiert une sécurisation particulière ».

Les agents chargés de sa surveillance sont appelés à la suivre de près. Un registre a été mis à leur disposition pour inscrire le moindre détail sur son comportement. Un compte rendu détaillé est établi quotidiennement à leurs supérieurs.

Sa cellule est inspectée régulièrement. L'inspection est faite en présence de trois personnes : deux agents et un gradé équipés de leurs gilets pare-lames. C'est dire que la ressortissante algérienne est considérée comme une prisonnière extrêmement dangereuse. Selon toujours BFMTV, la mise en cause dans le meurtre de Lola a été mutée dernièrement vers une autre cellule.

 

 

Retour en haut