Un Algérien en situation irrégulière en France est poursuivi pour « agression sexuelle » contre une réfugiée ukrainienne. Le procès, qui devait s’ouvrir mercredi, a été finalement reporté. L'avocat de l’accusé a demandé une expertise psychiatrique pour son client.
Selon BFM TV, qui a rapporte l’information dans son édition de jeudi 21 juillet, le sans-papier algérien a reconnu son son acte. L’homme âgé de 37 ans se serait pris à la réfugiée ukrainienne, le week-end dernier, alors qu’elle rentrait de travail.
L’accusé a reconnu les faits et affirme avoir agi sous le coup d'une « pulsion ». Mais, son avocat demande une expertise psychiatrique. La comparution, qui devait se tenir devant le tribunal judiciaire de Nice, a été renvoyée au 22 août prochain.
Selon la même source, la victime garde en souvenir que le mis en cause « avait ce sourire très particulier en permanence ». Selon elle, l’homme « semblait persuadé qu’il n’y aurait aucune conséquence à son acte ».
Il prend la fuite avant d'être interpelé
La trentenaire originaire de Kiev affirme qu’elle n’a « jamais pensé » que cela pourrait lui arriver. Elle raconte que le soir des faits, elle rentrait du travail. Elle confie avoir été prise à partie par un homme. Après avoir refusé ses avances à maintes reprises, le sans papiers algérien lui « saute dessus puis la touche à l'entrejambe ».
La victime a alors poussé un cri de détresse qui a été entendu par un riverain. Ce dernier a réussi à faire fuir l'agresseur. La réfugiée ukrainienne a ensuite appelé la police et déposé plainte.
Le lendemain, grâce au visionnage des caméras de la ville et à l'exploitation de donnés téléphoniques, les policiers mentonnais ont identifié le présumé agresseur. Il a été rapidement interpellé et placé en garde à vue.
