Transfert de devises : 21 000 dollars saisis à l'Aéroport d'Alger

Une ressortissante égyptienne a été arrêtée au niveau de l'aéroport international d'Alger pour tentative de transfert illicite d'un montant en devise. La somme est estimée à 21 000 dollars américains. La mise en cause a été présentée dimanche, devant le tribunal correctionnel de Dar El Beida, à Alger.

Jugée en comparution immédiate, la mise en cause a plaidé non coupable. Elle avait affirmé en effet, qu'elle avait pris le soin de déclarer à la douane algérienne la moitié de la somme trouvée sur elle. L'autre moitié, a-t-elle soutenu, l'avait prise avec elle pour acheter des parfums et autres produits cosmétiques.

Un argumentaire qui n'a cependant pas trop convaincu le juge qui avait indiqué qu'avec cette somme, elle pouvait acheter plutôt une parfumerie. Il faut dire que les circonstances de son arrestation ne plaidaient pas en faveur de sa cause. La jeune femme a été arrêtée alors qu'elle s'apprêtait à rentrer en Egypte.

Arrêtée à l'aéroport international d'Alger

L'argent qu'elle transportait avec elle était soigneusement caché dans ses bagages. Ce qui a d'ailleurs soulevé les soupçons des éléments de la police des frontières de l'aéroport d'Alger. Ces derniers l'ont appréhendée sur le coup, tout en saisissant les 21 000 dollars.

On lui a alors fait comprendre qu'elle a enfreint la réglementation. La mise en cause a été poursuivie pour « infraction à la législation liée au mouvement des capitaux de et vers l’étranger ».

Le procureur a retenu une peine de deux ans de prison ferme. La ressortissante égyptienne a été condamnée finalement à une année de réclusion, a indiqué le journal arabophone Ennahar qui a rapporté l'information dimanche 5 juin.

Il y a lieu de signaler pour rappel, que ce n'est pas la première fois qu'un voyageur étranger se fait arrêté au niveau de l'aéroport d'Alger pour la même raison. Le mois de mars dernier, un ressortissant de nationalité turque a été arrêté en possession de  9 500 euros qu'il voulait transférer également à l'étranger sans déclaration douanière.

Il y a lieu d'admettre également que la fuite des capitaux et les transferts illicites de devises à l'étranger continuent de ronger l'économie nationale.

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