Une infermière algérienne accusée du meurtre d'une religieuse suisse

Une octogénaire algérienne est accusée d'avoir commis un meurtre sur une ressortissante d'origine suisse en 2014 à Alger. Elle risque jusqu'à 7 ans de prison. C'est la peine requise contre elle par le procureur près la cour de Dar El Beida, mardi 17 mai.

Vieux de 8 ans, le meurtre d'une religieuse catholique suisse n'est pas encore élucidé. Il est revenu au devant de la scène cette semaine. Le dossier a été au menu de la cour de Dar El Beida, à Alger mardi 17 mai 2022. Il a fallu une enquête approfondie pour déterminer les circonstances du crime et arrêter éventuellement le criminel.

L'accusée dans cette affaire est une femme qui était infirmière dans sa vie active, actuellement en retraite et âgée de plus de 80 ans. Celle-ci était une amie intime de la victime qu'elle fréquentait depuis sa tendre jeunesse. Cette dernière ( la victime) a vécu en Algérie depuis les 1950.

Les faits

En 2014, elle a été trouvée sans vie dans son domicile situé à Hussein Dey, dans la banlieue d'Alger. La défunte a été découverte allongée sur son lit portant des traces de couleur rouge au niveau du coup. Ce qui a soulevé les soupçons à ce que celle-ci a été étranglée.

Depuis les services de sécurité ont mené des investigations pour lever le voile sur les circonstance de cette mort mystérieuse et arrêter le coupable. Et tous les chemins ont mené vers cette ancienne infirmière. Cela dans la mesure que cette dernière se rendait régulièrement dans le domicile de la religieuse. Elle était d'ailleurs là le jours du décès.

L'accusée se défend

Ce qui a surtout accablé l'octogénaire c'est le fait qu'elle avait insistait auprès du médecin qui a constaté le décès, une de ses connaissance et voisine de la défunte, de falsifier le certificat de décès. Selon le toubib, l'accusée lui a suggéré de mentionner que la victime était morte d'une mort naturelle, alors que réellement, selon toujours le médecin elle a véritablement été tuée.

Présente lors du procès, cette dernière a soutenu qu'elle ne pouvait jamais procéder à un fait pareil affirmant que la victime était comme une seconde mère pour elle. Pour l'accusée la défunte était morte suite à une chute qu'elle a faite à la maison, a t-elle déclaré selon le journal arabophone Ennahar qui a rapporté le récit du procès.

 

 

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