On a souvent fait état de la souffrance des sans-papiers en France. Que dire alors des femmes enceintes ou avec enfants de bas âge ? Celles-ci vivent tout simplement le calvaire au quotidien, comme l’indique des associations des droits de l’homme qui ne cessent de crier au scandale et d’appeler à leur prise en charge.
Elles sont nombreuses les femmes enceinte ou avec des enfants à vivre clandestinement en France. Venant des différents pays dont ceux du Maghreb et notamment l’Algérie, celles-ci se retrouvent livrées à elles-mêmes. Pour subvenir à leur besoins et de ceux de leurs progénitures, elles n’ont le choix que de faire la manche. Elles sont en outre exposées aux affres de la vie et aussi les fléaux sociaux qui les guettent sans cesse.
Ce sont les enfants qui sont les plus menacés notamment en ces temps de froid. Selon les rapports des services sanitaires français, le taux de mortalité infantile ne cesse d’augmenter dans l’Hexagone. Les autorités du pays sont ainsi plus que jamais interpellées pour intervenir et mettre fin à cette situation qui devient préoccupante pour les organisations des droits de l’homme et pour le commun des citoyens.
Alerte sonnée, en vain
Il faut dire que l’alarme a été sonnée depuis plusieurs années déjà. C’est le cas de l’Ile-de-France, une des régions les plus touchées par le phénomène, où les services sanitaires ont appelé en 2012 à « réduire la mortalité infantile et périnatale » devenue intense.
L’agence sanitaire locale avait plaidé alors, rappelle le journal le Monde dimanche 27 novembre, à « la stabilisation de l’hébergement des femmes enceintes et accouchées, au minimum au troisième trimestre de grossesse et jusqu’aux 6 mois de l’enfant ».
Rien n’a été fait cependant et ces femmes et leurs enfants sont toujours aussi vulnérable et se trouvent dans une précarité insoutenable et ce au su et au vu de tout le monde.
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