Importation des voitures en Algérie : l'interminable feuilleton

Annoncé pour le mois de janvier 2022, le nouveau cahier des charge relatif à l'importation des véhicules neufs en Algérie n'a toujours pas vu le jour au grand dam des concessionnaires. Ces derniers ont d'ailleurs revenus à la charge en saisissant le médiateur de la République sur ce retard.

Le dossier de l'importation des voitures neufs prend l'allure d'un long feuilleton qui s'éternise. La reprise de cette activité, suspendue depuis belle lurette, a été annoncée à mainte reprises sans pour autant que cela ne se concrétise réellement.

Les concessionnaires qui sont nombreux à avoir déposer leurs dossiers pour des éventuels agréments ont multiplié les démarches et les sorties pour une prise en charge effective du dit dossier.

Le cahier des charge qui plombe le dossier

Leur appels n'ont pas été vain, puisque les haute autorités du pays ont promit le bout du tunnel à plusieurs fois. [the_ad id="7305"] Le 5 décembre dernier, le chef de l'Etat  a ordonné, lors d'un Conseil des ministres, une révision immédiate du cahier des cahier des charges. Il avait également appelé à accélérer l’annonce des concessionnaires automobiles agréés.

Quelques jours plus tard le ministre de l'Industrie a annoncé que le nouveau cahier des charges qui plombe ce dossier, sera fin prêt la fin du mois de janvier 2022. On est déjà au mois de février et ce cahier n'a pas encore vu le jour.

Impatients, les concessionnaires sont encore revenus à la charge en saisissant cette fois le médiateur de la République. [the_ad id="7305"]  Dans un courrier adressé en date du 30 janvier dernier, les représentants des professionnels de cette activité ont invité Brahim Merad à intervenir pour mettre fin à leur calvaire.

Les concessionnaires et les citoyens s'impatientent

« Le retard enregistré dans la réponse aux dossiers comme fixé à 20 jours, bien que les candidats (à l’importation des véhicules) ont investi dans la réalisation des sièges, des garages et des showrooms en sus d’avoir recruté des salariés qui reçoivent leur salaire mensuellement, leur causant des pertes incommensurables, a dépassé la ligne rouge », avaient notamment écrit les protestataires.

Ces derniers espèrent que ce feuilleton connaisse enfin son épilogue. [the_ad id="7305"] C'est le rêve d'ailleurs de nombreux citoyens algériens qui ne cessent d'exprimer leur vœu pour une reprise de cette activité. Pour eux, cette reprise permettra de réguler le marché des véhicules qui connait une flambée jamais égalée auparavant.

Il est vrai en effet que les prix des voitures ont atteint des pics vertigineux depuis plusieurs mois et ce à cause de l'offre qui ne répond plus à la demande qui va grandissante.

 

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