Le gouvernement met d’ores et déjà le cap sur le ramadan 2023 en Algérie. Ce rendez-vous qui interviendra à partir de la fin du mois de mars prochain a été en effet au menu d’une réunion de l’exécutif tenue, mercredi 4 janvier dernier, sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Plusieurs dispositions ont été prises lors de cette rencontre afin d’assurer un mois sacré serein aux Algériens.
Le ramadan est un mois de piété, de partage et spiritualité. En Algérie, il est aussi le mois de spéculation pour certains commerçants qui en profitent pour renflouer leur trésorerie. Ils n’hésitent pas ainsi à procéder à la hausse des prix des produits de première nécessité pour les ménages. Le ramadan est aussi synonyme de pénurie en Algérie.
Pour éviter de tels scénarios durant le prochain moi de carême, le gouvernement veut prendre ses devants. Mercredi dernier, des mesures ont été en effet prises à cet effet lors de sa réunion hebdomadaire. Des orientations ont été données ainsi à veiller à « assurer une disponibilité des produits alimentaires et agricoles à des prix raisonnables et l’approvisionnement régulier du marché ». C’est ce qui ressort en effet dans un communiqué ayant sanctionné cette rencontre.
Les décisions du gouvernement
Le gouvernement a appelé en outre à « adapter l’organisation et le contrôle des marchés dans le but de répondre à la demande et aux besoins des citoyens durant ce mois sacré et de renforcer la lutte contre la spéculation », indique-t-on dans le même communiqué.
Il a été décidé également de « veiller à la continuité et la qualité des services fournis par les offices publics vitaux au profit des citoyens à travers toutes les régions du pays, particulièrement en ce qui concerne l’alimentation en eau potable, l’énergie, etc. ».
Il est à noter pour rappel que le début du ramadan 2023 est annoncé pour le 22 mars prochain. La date officielle du premier jour de ce mois sacré n’est fixée cependant que lors de la nuit du doute.
