Un nouvelle attaque vient d'être enregistrée contre les retraités algériens ayant travaillé en France. Des allégations soutiennent que ces derniers continuent à toucher leurs pensions alors qu'ils ne sont plus de ce monde ou déclarés disparus et introuvables.
Ils sont des milliers d'Algériens à avoir émigré en France après l'indépendance de l'Algérie. Pour fuir la misère du pays qui venait de sortir d'une longue colonisation et une guerre qui avait tout anéanti, des pères de familles ont traversé la méditerrané afin de travailler et nourrir les leurs qu'ils ont laissé dans leurs villages.
Etant donné qu'ils étaient pour la plupart des illettrés, ces Algériens ont hérité des jobs pénibles en France. Les générations d'après ont également suivi le même chemin dans la mesure où la donne n'a pas trop changé au bled où le mal être et la famine étaient toujours de mise durant les années 1970, 80 et au delà.
Le certificat de vie une condition sine qua non pour toucher sa retraite
Ainsi après plusieurs longues années de dur labeur, ces émigrés pouvaient enfin aspirer à la retraite. Une grande partie d'entre eux ont pris le chemin du retour au pays. Ces derniers touchaient leur retraite en renouvelant régulièrement leur dossier. Parmi les pièces qu'ils doivent fournir à la caisse de retraite française, le fameux certificat de vie. Une attestation, comme le nom l'indique, qui certifie que le bénéficiaire est en toujours de ce monde.
Ce certificat est établi par l'administration algérienne en présence de l'intéressé. Malgré cette disposition, il y avait des suspicions de fraude et certains morts-vivants ont été débusqué. Les pouvoirs publics français ont été d’ailleurs avertis de ces pratiques depuis au moins 2009. Mais l’ampleur de cet écorniflage a été toujours exagérée. Actuellement, il est difficile voire impossible de recourir à cette pratique.
Les allégations d'un média franco- israélien
Des enquêtes ont été d'ailleurs menées à plusieurs reprises sur des situations suspectes sans que cela n'aboutisse très souvent à des cas avérés. N'empêche que certains cercles continuent à alimenter la rumeur en soutenant toujours que les caisses de la protection sociale française continuent à verser des pensions à des retraités algériens décédés.
Pour étaler ses dires, le média Europe Israël News, a prétendu avoir mené un sondage sur 1000 retraités algériens sur lesquels « 691 n’ont pas été retrouvés et 130 étaient décédés ». Pour plus d'un, il s'agit d'une énième attaque contre les ayant droits algériens ayant sacrifié les meilleurs années de leur vie dans des usines en France. Notons que l’organe a indiqué qu'ils sont 600 000 retraités qui vivent en Algérie et qui sont pensionnés en France.
