Taux de change euro (EUR) - dinar algérien (DZD) sur le marché noir des devises

Le taux de change de l’euro face au dinar algérien, sur le marché noir des devises, affiche ce lundi 5 juillet une stabilité par rapport aux cours enregistrés samedi 3 juillet. En effet, la monnaie unique européenne s’échange à 210 dinars à l’achat et 211,5 dinars à la vente.

Ainsi, les fluctuations des taux de changes de l’euro et du dinar n’ont pas connu de changement au niveau des principaux marchés noirs de devises en Algérie, lors des derniers jours. C’est le cas notamment au niveau du Square port Saïd d’Alger et de la rue de la Paix au centre-ville de Tizi Ouzou, où l’euro est resté plutôt stable face au dinar algérien. En effet, en ce samedi 3 juillet 2021, la monnaie européenne est achetée par les cambistes à 210 dinars et la revendue à 211,5 dinars.

Concernant les autres devises présentes au niveau du marché parallèle, on remarque une légère hausse du dollar américain qui s’échange toujours à 178 dinars à l’achat et 179 dinars à la vente. Quant à la Livre sterling, elle affiche une stagnation et s’échange ce lundi  à 236 dinars à l’achat, contre 239 dinars à la vente. Notons enfin que le dollar canadien a connu une légère baisse et s’échange désormais à 134 dinars à la vente et à 137 dinars à l’achat.

Taux de change de l’euro et dollar face au dinar algérien sur le marché officiel

Contrairement au marché noir, les taux de changes de l’euro et du dollar ont connu des fluctuations à la hausse sur le marché officiel. L’euro vaut 159,58 DZD à l’achat et 159,65 DZD à la vente, Selon les cours de la Banque d’Algérie.

Pour sa part, le dollar des États-Unis  flambe face au dinar algérien sur le marché interbancaire de changes des devises en Algérie. En effet, le dollar américain a atteint le seuil de 134,83 dinars à l’achat et 134,84 dinars sur le marché officiel.

Le gouvernement algérien maintient la politique de dévaluation du dinar

La loi de finances 2021 table sur une dépréciation du dinar. Certains experts en économie estiment que si la monnaie algérienne veut retrouver une certaine appréciation, les devises devraient provenir essentiellement des ressources propres à l’Algérie et des secteurs économiques comme le tourisme, les exportations et les investissements.

À cet effet, le professeur Mebroukine a interpellé le gouvernement algérien sur l’impact de la politique de dévaluation de la monnaie nationale. Il a expliqué, sur les ondes de la radio chaîne 3, que l’Algérie a « opté pour un système de change flottant. C’est la Banque d’Algérie qui adapte le taux de change par rapport aux autres monnaies étrangères, notamment celles des pays qui sont nos fournisseurs ou nos clients ». Il rappelle que le Fonds monétaire international (FMI) considère que le taux de change effectif et réel du dinar est « surévalué ».

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