Algérie Ferries : le conseil précieux d’une passagère du Badji Mokhtar

Les ressortissant algériens profitent de la saison estivale pour rentrer au pays et passer des vacances auprès de leurs proches. Après deux années de fermeture des frontières, c’est la ruée vers le bled. Les voyages aériens et les traversées maritimes affichent complets jusqu’à septembre. Les appels se multiplient d’ailleurs, pour réclamer une hausse du nombre de rotations.

Sur les réseaux sociaux et les forums de discussion, les voyageurs échangent les conseils et leurs expériences de voyage. Certains donnent des conseils et des orientations pour ceux qui en ont besoin. D’autres racontent leurs voyages, critiquent les insuffisances et soulignent les avantages de chaque compagnie.

Ces derniers jours, les traversées d’Algérie Ferries sont au centre des débats. Il en ressort qu’elles sont nettement mieux notées que les voyages opérés par Corsica Línea. Quoi que, les insuffisances existent également sur les navires de la compagnie maritime algérienne.

Une passagère de la traversée Alger-Marseille, ayant emprunté le Badji Mokhtar III, a partagé son expérience. Le voyage en bateau « s’est bien passé », explique-t-elle. Pour les conditions d’entrée en France « plus besoin de test PCR », ni de pass vaccinal.

Un retard de 4h30

La passagère d’Algérie Ferries souligne, néanmoins, un retard de 4h30 au port d’Alger. « Départ prévu à 13h00, mais le navire n'a démarré qu'à 17h30 », indique-t-elle. Quant aux repas à bord du ferry, la passagère est globalement satisfaite, sauf pour le repas de midi qu'elle a récupéré à « 18h00 », en raison du retard.

Au port du Marseille, le bateau est arrivé à 12h00 et les voyageurs sont sortis à 13h00. « Par contre, on est sorti de la douane à 16h00 ! Il y a 5 postes de police pour 1500 voitures, c’est vraiment trop peu », estime-t-elle.

La passagère algérienne donne à la fin un conseil précieux pour les voyageurs qui s’apprêtent à prendre le bateau. Elle appelle notamment ceux qui voyagent avec leurs enfants à prévoir « de l’eau et à manger, car il y a trop d’attentes à Marseille pour sortir du port ».

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