Cherté des billets d’avion France – Algérie : ouverture d’une enquête

Le Premier ministre, Aïmen Benabderrahmane, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur la cherté des billets d’avion, notamment entre Paris et Alger. « Une commission d’enquête a été mise sur place mercredi passé », a-t-il indiqué, ce mardi 9 novembre, lors de l’ouverture des travaux de la deuxième journée de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui se tient au Palais des Nations, au Club des Pins à Alger. 

Les chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes sont en conclave depuis hier à Alger. Cette conférence a été organisée pour booster la diplomatie algérienne sur le plan politique et économique.

La rencontre a été également une occasion pour les diplomates algériens d’exposer les préoccupations des Algériens résidant à l’étranger. C’est ainsi que l’ambassadeur de l’Algérie en France a interpellé le Premier ministre, ce mercredi, au deuxième jour des travaux sur le calvaire relatif à la cherté des billets d’avion auquel est confronté la communauté algérienne établie en France.

« Nous sommes conscients que la pandémie de Covid-19 a affecté négativement de nombreux secteurs économiques, dont Air Algérie, mais leurs prix sont trop chers, ce qui empêche les membres de la communauté algérienne résidant en France de venir chez eux », a déclaré Antar Daoud en précisant que le prix d’un billet pour le vol Alger-Paris est cédé entre 700 et 800 euros.

« Des mesures nécessaires seront prises »

Le Premier ministre n’est pas resté insensible face à cette requête.  Il a d’ailleurs reconnu que le voyage sur cette ligne est « excessivement cher ». Aïmen Benabderrahmane s’est engagé en effet à « prendre les mesures nécessaires concernant les prix de billets, notamment ceux de la destination Alger-Paris ». Il a promis, par ailleurs, des sanctions à l’encontre de tous ceux qui auraient un lien avec cette cherté.

« Il a été constaté des pratiques qui dissuaderaient la communauté algérienne à l'étranger de se rendre dans leur pays, et en fonction des résultats de l'enquête, des mesures nécessaires seront prises pour permettre à la diaspora de rester en contact permanent avec leur patrie », a indiqué le Premier ministre.

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