Prix des billets d'avion : Air Algérie accablée

La compagnie aérienne Air Algérie a été encore éclaboussée à cause des prix des billets d’avion. Après avoir été désavouée par le gouvernement, le député de l’émigration, Abdelouhab Yagoubi a enfoncé davantage le clou, dimanche 13 novembre, lors de son intervention à l’Assemblée populaire nationale (APN).

Les prix des billets pratiqués par Air Algérie animent les débats ces dernières semaines. La compagnie aérienne fait objet de plusieurs critiques à cause de ses coûts jugés exorbitants. La semaine écoulée, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour chercher la faille ayant causé la hausse des prix sur les vols d’Air Algérie.

Dimanche, le député de l’émigration Abdelouhab Yagoubi est revenu à la charge pour dénoncer ces mêmes prix. Chiffres à l’appui, il a affirmé que la compagnie fait dans l’extorsion de fond dont sont victimes les ressortissants algériens.

Le rapport accablant du député Abdelouhab Yagoubi

Il a expliqué que le prix du billet d’avion du vol Alger-Paris en aller-retour ne devrait pas dépasser les 70 euros en prenant en considération toutes les charges du voyage que l’entreprise prend en compte. « Ce billet est cédé actuellement à 1000 euros pour une seule personne, soit 1300 % du prix réel du ticket », a-t-il indiqué.

Par ailleurs le même député a interpellé le Premier ministre qui était présent à la séance du parlement sur l’ouverture totale des frontières en Algérie afin de permettre la reprises des vols et des traversées maritimes de et vers l’Algérie.

Un autre problème a été soulevé par le même orateur. Il s’agit de celui du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger. Il a souligné dans ce registre, qu’il n’arrête pas d’être interpellé par des Algériens de différentes villes de France, mais aussi de la Tunisie, de la Belgique et de l’Egypte sur ces cas. Des personnes attendent toujours le rapatriement des cadavres de leurs proches. « Que dois-je leur répondre, M. le Premier ministre ? », s’est demandé Abdelouhab Yagoubi.

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