Reprise des vols internationaux : Des prévisions alarmantes

Les compagnies aériennes font face aux différentes restrictions sanitaires. Selon les dernières prévisions du magazine britannique The Economist, le transport aérien de voyageurs ne devrait pas retrouver avant 2024, son niveau d'avant la pandémie de COVID-19. 

En effet, le trafic aérien est en berne. L’hebdomadaire The Economist table sur 2024, au plus tôt, pour atteindre les niveaux antérieurs au coronavirus. « C’est seulement lorsque le monde entier sera correctement vacciné que les voyages commenceront à ressembler à ce qu’ils étaient avant la pandémie. Ce ne sera pas avant 2024, selon certaines estimations », prédit l’hebdomadaire britannique.

Alors que les compagnies aériennes pariaient sur l’accélération de la vaccination et l’assouplissement des mesures sanitaires, elles pourraient souffrir davantage avec la hausse des coûts associés aux nouvelles restrictions. Ces contraintes qui dissuadent de plus en plus de voyageurs, et les avis émis contre les déplacements non essentiels, ont conduit à l’effondrement du trafic aérien.

« Partout dans le monde, un fouillis de règles crée la confusion, asphyxie le tourisme et suscite d’innombrables difficultés aux entreprises pour déterminer qui peut faire quoi et aller où », écrit la même source.

Une reprise du trafic aérien décevante durant la saison estivale

Le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA) a critiqué les gouvernements qui maintiennent toujours, les restrictions sur les voyages. « De nombreux gouvernements ne suivent pas les données ou la science » au profit d’un « rétablissement de la liberté de circulation mondiale », a déploré Willie Walsh. Cette annonce est intervenue après l’annonce du maintien des restrictions aux voyages internationaux par les États-Unis d’Amériques.

Le directeur de l’IATA a estimé que « malgré un nombre grandissant de personnes vaccinées et des capacités de tests améliorées, nous sommes tout près de perdre une nouvelle saison d’été sur le marché transatlantique ».

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