Transport aérien : Air France respire, Air Algérie patine encore

Après une année 2020 chaotique, le transport aérien commence à reprendre graduellement le service un peu partout dans le monde. Les compagnies de navigation aérienne retrouvent ainsi un tant soit peu le sourire en attendant des jours bien meilleurs.

Les compagnies aériennes ont été durement impactées par la crise sanitaire en 2020. Leurs avions étant cloués au sol des mois durant suite à la fermeture des frontières à cause de la situation sanitaire, ces entreprises ont essuyé en effet des pertes colossales. Certaines d’entre elles ont  carrément mis la clé sous le paillasson à l’image de la compagnie italienne Alitalia.

Beaucoup d’autres cependant ont réussi à tenir le coup et commence d’ailleurs à se refaire une santé. Depuis quelques mois, la situation sanitaire s’est nettement améliorée. Suite à quoi, les pays commencent à rouvrir leur frontières aux quatre coins de la planète et ce au grand bonheur des compagnies aériennes qui ont repris le boulot. Elles ont ainsi pu renflouer leurs caisses notamment pendant l’été dernier durant lequel elles été très sollicitées.

Ainsi la compagnie française, Air France-KLM a vu leurs revenus s’accroître de 85% durant le troisième trimestre de 2021 par rapport à la même période en 2020. Selon le journal français la tribune, Air France a dégagé un bénéfice d’exploitation de 132 millions d’euros l’été dernier. De son côté, le groupe allemand, Lufthansa a enregistré un bénéfice estimé à 17 millions d’euros.

Air Algérie : reprise timide

Qu’en est-il de la compagnie aérienne Air Algérie ? Ce n’est pas nécessaire d’être un expert en la matière pour déduire que celle-ci n’arrive toujours pas à sortir la tête de l’eau. Cela étant donné qu’elle n’a repris que timidement le service, et ce, depuis le 1er juin dans le cadre de l’ouverture partielle des frontières algériennes. Air Algérie n'assure d’ailleurs que 98 vols internationaux chaque semaine de et vers l’Algérie.

Des voix ne cessent d’ailleurs de s’élever appelant les autorités algériennes à ouvrir complètement les frontières afin de permettre à cette entreprise publique de reprendre le service d’une manière plus conséquente.

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